Actualités » Novembre 2008

La RN2 envahie par les voitures à vendre (Le Parisien)

le 11 novembre 2008 :: Dans la presse

Aujourd'hui, je vous propose la lecture de l'article de Nathalie Perrier, paru ce matin dans l'édition du Parisien - Seine-Saint-Denis.

DEPUIS son fourgon, l'homme jette un coup d'oeil à une voiture garée sur le bas-côté de la Nationale 2, note un numéro de téléphone et repart. La scène se répète à l'infini tous les week-ends. Depuis plusieurs mois, les abords de cette route se transforment chaque samedi et dimanche en supermarché sauvage de la voiture d'occasion. La situation est telle que plusieurs habitants et commerçants ont alerté les élus. A deux reprises, déjà, depuis le début de l'année, le maire (PS) de Pantin, Bertrand Kern, et les conseillers généraux (PS) de La Courneuve, Stéphane Troussel, et d'Aubervilliers, Evelyne Yonnet, ont écrit au préfet, Claude Baland, pour attirer son attention sur ce problème. « Ces voitures restent plusieurs semaines sur des emplacements d'autobus ou sur des places de parking. Les riverains, des commerçants du marché de La Courneuve aux usagers du stade, ne savent plus où se garer. Cette activité de vente sauvage est préjudiciable à la tranquillité du quartier », martèle Stéphane Troussel.

Multiplication des contrôles
De fait, une quinzaine de véhicules sont en permanence stationnés sur la chaussée le long de l'avenue, entre l'esplanade du fort d'Aubervilliers et les terrains de l'ASPTT, à la limite de Pantin, de La Courneuve et d'Aubervilliers. A chaque fois, le scénario est le même : une affichette sur l'une des vitres du véhicule avec deux ou trois informations (le modèle et la marque du véhicule, le nombre de kilomètres...) et un numéro de téléphone portable. « Il n'y a pas d'attroupement. Les gens passent, notent le numéro de téléphone puis se donnent rendez-vous ici ou ailleurs. C'est du système D », raconte un habitué du quartier. « Je ne vois pas où est le mal, commente un acheteur. J'ai une voiture à vendre. Je la mets le long de la nationale parce que je sais qu'il y a du passage. » Pour tenter de régler ce problème, la préfecture a demandé à la Direction départementale de la sécurité publique de multiplier les contrôles. Régulièrement, la répression s'abat sur les fautifs qui se garent plus de sept jours consécutifs au même endroit. « Les fonctionnaires viennent. Ils notent les numéros des plaques et ceux qui ne partent pas à temps se font enlever leur véhicule. La fourrière fonctionne à plein régime certains samedis ! commente un commerçant. Mais, ça ne suffit pas pour enrayer le phénomène. Que voulez-vous, il faut bien que les gens se débrouillent... »



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