Lors du conseil municipal du 26 mai dernier, nous avons adopté une révision de la carte scolaire, rendue nécessaire par l'ouverture à la prochaine rentrée du groupe scolaire Joséphine Baker. Par ailleurs, chacun a conscience de la nécessité de faire évoluer la situation des écoles du centre-ville dont les capacités d'accueil sont atteintes. A cette occasion, nous avions indiqué que les propositions d'affectation des élèves sur la nouvelle école ne semblaient pas poser de problèmes particuliers. En revanche, nous avions soulevé les difficultés que pourraient poser les propositions d'affectation à Langevin des élèves domiciliés dans plusieurs rues du centre-ville (Lacazette, République, Gabriel Péri).
La délibération proposée au vote et les débats qui ont suivi faisaient état de nombreuses réunions de travail et de concertation. Or, au vu des réactions suscitées par la réunion du 3 juin avec les parents d'élèves et l'annonce des décisions de la commission de dérogations, plusieurs questions se posent sur la nature de la concertation préalable, sur l'évaluation des temps de trajets, sur l'évaluation du nombre d'enfants et de familles concernés, sur la prise en compte de situations particulières (activité professionnelle des parents, problèmes médicaux, poursuite des cycles scolaires,…). Ainsi, par exemple, sur un aspect important, le temps nécessaire pour se rendre du centre-ville à l'école Langevin était évalué à 8 minutes dans les documents municipaux. Les parents accompagnés d'enfants marchant à allure normale ont réalisé ce trajet et évalué le temps nécessaire à 17 minutes pour l'école maternelle Langevin et même 21 minutes pour aller à l'école élémentaire.
Par ailleurs, aujourd'hui, les inscriptions sont connues plus précisément. Correspondent-elles aux prévisions et ne permettent-elles pas des ajustements ? Des capacités semblent exister notamment à la maternelle Saint-Exupéry pour les enfants du Centre-Ville ? Depuis, des contacts individuels et réunions de travail avec des collectifs de parents ont eu lieu avec les services et la municipalité. Notre groupe souhaiterait donc en connaître les conclusions et demande la prise en compte, en totalité ou en partie, des doléances des parents concernés, et que soient examinées les possibilités d'assouplissement de la révision de la carte scolaire pour parvenir à une solution la plus partagée et consensuelle possible.