Le Conseil général apporte une aide d'urgence aux Comores

le 05 mai 2012 :: Au Conseil Général

Une tempête tropicale d'une rare violence s'est abattue sur les Comores entre le 20 et le 26 avril derniers. Les pluies diluviennes qu'elle a entraînées ont dévasté des régions entières en provoquant de fortes inondations, des glissements de terrain et des éboulements, essentiellement autour de Bambao, Hambou et Mbadjini Est pour la Grande Comore, Sima et Domoni pour Anjouan et Nioumachioi et Hoani pour l’île autonome de Mohéli.

Les premières évaluations réalisées par la Direction Générale de  la  Protection Civile (DGPC), en partenariat avec les équipes du Croissant-Rouge Comorien et les agences du Système des Nations Unies, estiment à plus de 46 000 les personnes sinistrées, soit environ 9388 ménages. Face à une telle catastrophe, le défi qui se pose à l'Union des Comores comme à la solidarité internationale est celui de la mise en place d'une aide d'urgence, une nécessité absolue afin d'assurer la distribution  d'eau potable, de rations alimentaires et de soins aux personnes qui se trouvent sans abri, dépourvues de tout et, pour certaines, blessées. Au-delà de leur survie immédiate qui se voit menacée, il s'agit également d'aménager des moyens d'assainissement provisoires et de fournir aux populations éducation sanitaire et matériel élémentaire afin de prévenir l'apparition ou la résurgence de maladies telles que le choléra, la typhoïde ou encore le paludisme. A plus long terme, il s'agit pour le pays de permettre le retour à une vie normale dans les meilleurs délais, tout en assurant la continuité de l'enseignement pour les enfants.

Parce que la solidarité le commande et, compte tenu des liens forts qui unissent le département de la Seine-Saint-Denis et les Comores – liés depuis quelques mois par un protocole de coopération décentralisée –, je me suis immédiatement entretenu avec l'ambassadeur Adballah Mirghane afin de l'assurer de mon soutien et de ma disponibilité. Suite à nos échanges, j'ai proposé au Conseil général, et son président Claude Bartolone et mon collègue chargé de l’action humanitaire internationale JF.Baillon, d'attribuer une subvention d'un montant de 10 000 euros à la Croix Rouge pour la mise en place de mesures de première urgence au profit de 1800 familles. La Seine-Saint-Denis, à l'instar d'autres départements tels que la Réunion, participent ainsi à un effort d'envergure nationale à travers la Plate-forme d'Intervention Régionale de l'Océan Indien (PIROI) soutenue par la France. Celle-ci s'apprêtait, en coordination avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), à acheminer 20 tonnes de matériel humanitaire vers les régions sinistrée.

C'est aussi dans l'adversité que les liens se renforcent. Je tiens à assurer tous les Comorien-nes et les Franco-Comorien-nes de La Courneuve et de Seine-Saint-Denis, et en particulier ceux dont les proches ont d'une manière ou d'une autre été affectés par ces événements, de mon amitié et de ma détermination à continuer de porter de nombreux projets de coopération ayant vocation à aider l'avancement de ce pays sur la voie du développement. Nous en apporterons également une nouvelle illustration, au-delà de cette indispensable mobilisation d’urgence, avec l'accueil en Seine-Saint-Denis, dès la fin de ce mois, de la responsable du centre de protection maternelle et infantile de Mboueni, le Docteur Allaouia Cheick Soihili, pour un séjour d'échange et de formation avec des professionnels du Département.



1 commentaire(s)


Merci Stephane pour les aides que tu as apporté aux peuples COMORIENS; C'est une bonne initiative de la part d'un Maire Socialiste .Ainsi que le Bon Dieu t'aidera .Mon soutien est toujours pour toi.A+
ADHIN :: 5-05-2012 01:00

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