La réforme de la Politique de la Ville doit répondre aux attentes de la Seine Saint-Denis

le 18 février 2013 :: Actualités

Aujourd’hui, à la veille du Comité Interministériel des Villes qui doit annoncer les engagements du gouvernement sur la prochaine génération de quartiers prioritaires de la Politique de la Ville, j’ai retrouvé François LAMY, Ministre délégué à la Ville, autour de Jean-Marc AYRAULT, à Clichy-sous-Bois.

Le Premier Ministre a pu mesurer les avancées de la rénovation urbaine, dans cette commune marquée par l’importance des copropriétés fragiles. Il a pu à nouveau mesurer l’urgence de désenclaver certains quartiers et de faire aboutir les projets de transports liés au Grand-Paris-Express.

Vendredi dernier, j’avais eu le plaisir d’accompagner François LAMY, à La Courneuve. J’ai été heureux de pouvoir lui présenter les nouvelles constructions liées à la rénovation urbainedes 4000.

Ces deux moments ont été un vrai signe du dialogue retrouvé avec les habitants et les associations, en dehors des caricatures et des anathèmes. Les discussions avec les représentants associatifs ont été franches et fructueuses et ont permis de partager nos ambitions communes pour les quartiers.

En effet, je serai particulièrement exigeant, et tous les habitants de la Seine Saint-Denis avec moi, à ce que la réforme de la Politique de la Ville et la future géographie des quartiers prioritaires soient à la hauteur des enjeux de nos territoires.

En effet, si la situation est parfois dramatique, c’est moins à cause de l’échec de la politique de la ville que l’échec du droit commun qui a laissé les quartiers populaires de côté. Aussi, la question de la solidarité financière et de la péréquation doit constituer un des piliers de cette réforme.

En ce qui concerne les crédits spécifiques de la Politique de la Ville, il faut aller au bout de la logique : la concentration des moyens et le rééquilibrage des crédits. Les crédits de l'ACSE, c'est 66 euros par habitant dans l'Essonne, 70 dans les Yvelines, et 31 en Seine-Saint-Denis. Cela ne peut pas durer !

Enfin, alors que de nouveaux contrats de ville seront signés en 2014, alors qu’une seconde phase du Programme National de Rénovation Urbaine est en réflexion, l’Etat et l’ANRU doivent aller au bout de leurs engagements. En Seine Saint-Denis, on peut estimer qu’il reste encore 40% du programme de démolitions à réaliser et 60% du programme de logements sociaux à livrer.

Alors, achevons ce qui doit l’être et avançons ensemble pour permettre à chacun d’avoir accès à des écoles et des collèges dignes de l’espoir qu’y met notre jeunesse, allons vers plus de sécurité, vers un accès serein aux services de justice, permettons à tous d’accéder à une médecine de qualité et de proximité…

La réalité de la Seine Saint-Denis et de ses quartiers est celle des difficultés rencontrées, elle est aussi celle des formidables ressources que représentent ses habitants et ses associations.

Je crois en notre créativité, en notre intelligence collective, en notre capacité à inventer les solutions qui améliorent les conditions de vie au quotidien et qui préparent l’avenir.



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