La fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois serait un séisme pour la Seine-Saint-Denis

le 13 juillet 2012 :: Actualités
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L’annonce, hier, de la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois en 2014 a été un terrible choc. C’est une nouvelle dramatique pour les 3000 salariés et 300 intérimaires du site ainsi que leurs familles. Au-delà, c’est pour le département, qui voit céder aux sirènes de la délocalisation son second employeur privé, un véritable séisme économique et social. Alors que nous comptons déjà, en Seine-Saint-Denis, un taux de chômage largement supérieur à la moyenne nationale, cette décision n’est pas acceptable. Pas plus que ne l’est, d’ailleurs, la fermeture de l'usine de Rennes-La Janais.

Elle l’est d’autant moins qu’elle vient clôturer une année d’inquiétudes des salariés à qui la direction de PSA et le gouvernement de François Fillon avaient pourtant donné des gages. En témoignent les propos délibérément mensongers de l'ancien ministre Eric Besson à l'Assemblée le 15 novembre dernier: "il n’y a pas de fermetures de sites : PSA a explicitement redit ce matin que Sevelnord ou Aulnay ne fermeraient pas. [...] Il n’y a pas non plus de plan social. PSA ne prévoit aucun licenciement ni aucun plan de départ volontaire". Mais cela... c’était avant la campagne pour l'élection présidentielle. Lorsque les plans sociaux étaient retardés à dessein par la droite afin de ne pas compromettre les chances de son candidat de se faire réélire.

Le gouvernement a nommé un expert chargé de faire toute la lumière sur la décision de PSA. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, est très engagé sur ce dossier. Il a rappelé le « devoir » de Peugeot à l’égard de la nation et fustigé les plans de licenciement abusifs. J'ai participé hier, aux côtés notamment de Gérard Ségura et Daniel Goldberg, au rassemblement des agents PSA sur le site de l'usine. Je participerai en fin de journée au ministère du Redressement Productif à une réunion organisée par Arnaud Montebourg avec des élus de Seine Saint-Denis et de Rennes. Ensemble, par tous les moyens de pression nécessaires, nous ferons tout pour préserver les emplois et conserver à ce site majeur sa vocation industrielle.

Je vous invite à lire le communiqué de presse que j'ai publié hier, disponible en pièce jointe.



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