Pour la justice, pour la relance, abrogeons le paquet fiscal

le 05 avril 2009 :: Actualités
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Notre pays traverse la plus grave crise économique et sociale depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Sourd aux mobilisations sociales qui s'amplifient, N.Sarkozy ne prend pas la mesure de la situation et refuse de changer de cap. Alors que les autres pays occidentaux, avec au premier rang les USA, mettent en oeuvre un plan de relance massif et global, le gouvernement français se contente de multiplier les déclarations d'intention sans lendemain et reste les bras ballants.

Pire, en cette période de crise qui frappe de plus en plus durement, il s'obstine à maintenir le « bouclier fiscal » adopté au lendemain de l'élection présidentielle de 2007. Ainsi, grâce à cette mesure, quatorze mille foyers se sont vus restituer l'an dernier chacun 33 000 euros en moyenne. Pire, 834 d'entre eux se sont partagé 307 millions d'euros ! Cette somme, financée par l'impôt de tous, viendra grossir le patrimoine de gens aisés qui n'en ont aucunement besoin. Cette mesure est non seulement socialement injuste car elle accentue les inégalités en privilégiant quelques contribuables les plus fortunés, mais elle est en plus économiquement inefficace. Par ailleurs, le chômage explose et le paquet fiscal vient aussi subventionner les heures supplémentaires des entreprises qui se refusent à embaucher ou viennent même parfois de supprimer des emplois.

C'est pourquoi, nous demandons la suppression du «paquet fiscal». Cette décision dégagerait 15 milliards d’euros par an pour améliorer le quotidien des Français et aider la France à sortir de la crise.
Voilà des crédits qui seraient utiles pour soutenir le pouvoir d'achat et la consommation, à commencer par celui des catégories moyennes et populaires : hausse des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux, baisse des prix des produits de première nécessité, augmentation des allocations,...
Voilà des crédits qui seraient utiles pour soutenir les collectivités locales et notre département en particulier. En remboursant aux collectivités ce que l'Etat leur doit au titre des transferts de charges non compensées – 500 millions d'euros pour la Seine Saint-Denis depuis 2004 -, les collectivités pourraient renforcer leurs missions de solidarité pour protéger nos concitoyens durant la crise et elles pourraient également accroître leurs investissements (rénovation de la voirie, amélioration des transports collectifs, rénovation et reconstruction des collèges, des crèches, construction de logements,...) pour être prêtes au moment de la sortie de crise et ainsi mieux préparer l'avenir.

Aucune politique ambitieuse ne pourra se faire tant que des milliards seront dépensés en pure perte. Des voix de plus en plus nombreuses et diverses se font entendre pour que soit abrogé ce « paquet fiscal », véritable boulet qui pèse sur les finances de l'Etat et sur sa capacité à relancer l'économie. Un projet de loi déposé par les députés socialistes sera débattu à l'Assemblée Nationale le 30 avril prochain. Avec nous, signez et faites signer la pétition pour exiger l'abandon des 15 milliards du paquet fiscal.



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