En ce soir de 17 décembre 2008, reprendra, en séance de nuit à l'Assemblée Nationale, le débat sur la proposition de loi de M. Mallié (UMP, Bouches-du-Rhône) - mais dont tout le monde sait qu'elle est téléguidée par l'Elysée - visant à étendre le nombre des dérogations possibles au principe du repos dominical.

Le groupe socialiste, radical et citoyen à l'Assemblée Nationale continuera de défendre la conception, partagée par une majorité de Français, selon laquelle ce jour de la semaine doit être fermement maintenu hors commerce, car comme l'a joliment résumé Martine Aubry, "le dimanche, c'est le temps de l'infinité des possibles". Je sais que Daniel Goldberg, notre député, prendra toute sa part dans ce combat résolu contre cette dévaluation de la valeur du travail, cette attaque en règle faite au non-marchand, cette nouvelle soumission au "bling-bling" et, finalement, cette tentative de dévaluation sans précédent de la valeur de la personne humaine et de la vie privée.

Mais je veux aussi m'adresser, au nom des Courneuviennes et Courneuviens qui sont plus que jamais frappés par la crise économique et la recrudescence du chômage, à l'ensemble des députés qui, au-delà des clivages traditionnels, considèrent que permettre l'adoption de ce texte serait un non-sens sociétal, une faute politique comme une erreur économique. Tout doit être fait pour empêcher l'adoption de ce texte !