Hier matin, j'étais présent devant l'école Anatole France pour soutenir l'action engagée par le Réseau Education sans Frontière contre l'obligation de quitter le territoire français notifiée à Monsieur Belhanafi par la Préfecture de Seine-Saint-Denis.
Monsieur Belhanafi réside en France depuis plusieurs années. Il est en couple depuis 2007, marié depuis 2009 et avec son épouse ils élèvent ensemble quatre enfants.
L'implication de Monsieur Belhanafi dans l'éducation des enfants est constatée par tous, notamment au sein des équipes éducatives des écoles dans lesquelles sont scolarisés les enfants.
Par ailleurs, Monsieur Belhanafi subvient seul aux besoins de la famille grâce à son emploi de plombier.
Or, Monsieur Belhanafi a été placé en centre de rétention suite à un contrôle routier alors même que l'intégration de Monsieur Belhanafi tant familiale que professionnelle sur le territoire français ne fait aucun doute et qu'une demande de régularisation a été déposée.
Le Tribunal Administratif a rejeté la requête. Un appel de cette décision est en attente d'audiencement à la Cour Administrative d'Appel de Versailles.
La rétention de Monsieur Belhanafi contrevient totalement à l'article 8 de la Convention des Droits européenne des Droits de l'Homme qui garantit à toute personne le respect de la vie privée et familiale, en éloignant Monsieur de sa famille mais aussi en privant Madame et ses enfants de leur mari et père.
Je soutiens les démarches entreprises par cette famille et par le Réseau Education Sans Frontière pour obtenir la libération de ce parent d'élève courneuvien ainsi que sa demande de régularisation.
Un nouveau rassemblement devrait avoir lieu lundi prochain devant la Préfecture de Seine Saint-Denis.