Jeudi 8 avril, le Conseil général de Seine-Saint-Denis a adopté son budget de révolte, inscrivant dans ses recettes une partie (75 millions d'euros) de la dette de l'Etat à l'égard du département. Le combat est donc lancé et, autour de Claude Bartolone, nous attendons par cet acte exceptionnel, que le gouvernement s'acquitte enfin de sa dette vis-à-vis des habitants de la Seine-Saint-Denis. Mais ce combat est désormais celui de tous les départements, victimes comme la Seine-Saint-Denis de la faillite de l'Etat-Sarkozy et de son désengagement vis-à-vis des collectivités locales. La révolte initiée en Seine-Saint-Denis restera comme le point de départ d'une fronde grandissante des départements, à laquelle le Premier Ministre aura le devoir de répondre dans les plus brefs délais. Face à trente ans de décentralisation, pourra-t-il assumer plus longtemps le saccage des services publics locaux et l'étranglement financier des territoires de la République ? Le compte à rebours est lancé pour obtenir le remboursement de notre dû, et le large soutien qu'expriment les départements à l'égard de la démarche du Conseil général de Seine Saint-Denis prouve que cette détermination est largement partagée. Je vous invite à prendre connaissance en pièce jointe de mon intervention au nom du Groupe des Elus Socialistes et Gauche citoyenne.