Dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine (27 communes, plus 4 milliards d'euros de travaux en Seine-Saint-Denis) et du Protocole partenarial signé entre l'Etat, l'ANPE et le Conseil général, j'ai fait adopter par le bureau - réunion du président et des vice-présidents - réuni hier matin un rapport prévoyant que le Conseil général investira, à terme en année pleine, 200.000 euros par an afin de promouvoir l'emploi de personnes rencontrant des difficultés particulières d'insertion (chômeurs de longue durée, travailleurs handicapés, jeunes non qualifiés inscrits en Mission Locale, allocataires de minima sociaux...).
Afin de permettre à plus de 2.000 personnes d'acquérir une qualification ou d'obtenir un emploi, le Conseil général de Seine-Saint-Denis financera, en effet, douze postes de chargés de mission et continuera de cofinancer un poste de coordinateur départemental pour la mise en oeuvre des clauses d'insertion dans les chantiers de renouvellement urbain. En pratique, chaque chargé de mission, agissant à l'échelle d'une ou plusieurs villes du département, sera l'interlocuteur direct des intéressés et fera le lien avec les bailleurs, entreprises et maîtres d'ouvrage. Le coordinateur départemental assurera quant à lui la cohérence du système à l'échelle des 40 communes que compte le département. Un appel à projet sera adressé à l'ensemble des communes et communautés d'agglomération du département. Sur la base des réponses, le soutien du Fonds Social Européen sera sollicité.
En aidant à la mobilisation durable de ses demandeurs d'emploi peu ou pas qualifiés, le Conseil général entend prendre toute sa part dans l'emploi des publics en difficultés, le renforcement de la cohésion sociale et le renouvellement urbain de la Seine-Saint-Denis.