Je considère en premier lieu que cet appel est un aveu de Dexia et une reconnaissance de notre victoire en première instance.
Je ne suis pas vraiment surpris, car cela ne fait que confirmer l’attitude de Dexia depuis le début, qui refuse d’admettre ses responsabilités, celles d’avoir plongé des milliers de collectivités locales dans le piège des emprunts toxiques.
Pour preuve, depuis la décision en première instance du Tribunal de grande instance de Nanterre le 8 février dernier, je n’ai eu aucune proposition sérieuse de la part de Dexia pour sortir de ces emprunts hautement spéculatifs.
Ce qui me surprend en revanche, c’est la persistance d’une attitude hostile aux collectivités alors que l’Etat est désormais actionnaire majoritaire de la SFIL, dont le but est précisément de sortir des emprunts toxiques.
J’en appelle donc solennellement au Ministre des Finances afin qu’il convainque la SFIL de reconsidérer sa décision de faire appel.
Maintenant l’Etat doit choisir son camp : celui des banques ou celui des collectivités locales !