J’ai rencontré ce matin le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, accompagné du collectif des parents d’élèves mobilisés pour l’école en Seine-Saint-Denis et du vice-président chargé de l’Education, Mathieu Hanotin.
Il s’agissait pour nous de rappeler à Vincent Peillon la situation difficile qui perdure dans le département le plus jeune de France, après dix ans de casse par les gouvernements de droite.
C’est en ministre « disponible », à l’écoute, soucieux « de clarté et de transparence » et de réparer « la dette éducative de l’Etat envers la Seine-Saint-Denis » que le Ministre s’est adressé à nous, confirmant les annonces faites ces derniers jours dans la presse.
Sur les postes supplémentaires prévus pour la rentrée 2013, 150 postes seront donc dédiés à la Seine-Saint-Denis, dont 60 spécifiquement consacrés au remplacement des enseignants absents ; le recours aux contractuels « permanents » restant assuré pour notre département.
Le Ministre a par ailleurs réaffirmé l’importance d’une gestion immédiate et urgente des cas d’absences qui concernent le 1er degré, avec une attention particulière pour les classes de CP.
Enfin, pour trouver des réponses spécifiques et pérennes aux besoins de la Seine-Saint-Denis, j’ai proposé qu’avec les services de l’Etat, le Conseil général organise rapidement un groupe de travail élaborant des actions concrètes (accueil, logement, connaissance du territoire, accès aux équipements culturels, sportifs,…) pour l’accueil, la stabilité et la fidélisation des enseignants, associant également des représentants d’autres collectivités locales,…