Vendredi midi, j’ai participé à l’inauguration de l’exposition « Nature ressentie et vécue dansle bidonville de La Campa » organisée par quatre étudiantes en seconde année de master àl’Université Paris 13 (Villetaneuse). Installé en grande partie sur ce qu’est aujourd’hui le parc Georges Valbon à La Courneuve, ce bidonville fait partie de l’histoire de La Courneuve et plus largement de la mémoire de la Seine-Saint-Denis. Ce travail minutieux de recherche d’archives humaines, iconographiques et manuscrites a étépossible notamment grâce à l’aide apportée par le service des archives départementales auprès de qui les étudiantes ont pu disposer d’une mine d’informations. Cette exposition a été l’occasion de rappeler qu’il est essentiel de faire vivre cette mémoire qui nous lie même si elle renvoie à des moments difficiles. Cette mémoire assumée, respectée et partagée par tous est essentielle pour construire le présent et l’avenir en commun. Parce qu’il faut continuer à faire œuvre de vérité sur une histoire qui constitue aujourd’hui notre patrimoine commun, le Conseil général, dans le cadre de sa politique patrimoniale, engage actuellement une réflexion pour qu’au sein du parc Georges Valbon, il soit rappeléqu’un bidonville du nom de La Campa y était autrefois installé.