Alors que les collectivités de Seine-Saint-Denis se sont mobilisées depuis plusieurs mois pour faire avancer les études menées par la SGP et par le STIF sur le Grand Paris Express, l’absence d’une dotation en capital de la Société du Grand Paris dans le projet de loi de finances instille un doute sur la volonté de l’Etat de tenir ses engagements sur ce projet.
Cela ne peut être qu’interprété comme un mauvais signal par notre département, alors même qu’il subit de plein fouet une crise économique et sociale dont les menaces qui pèsent sur l’usine PSA d’Aulnay sont emblématiques.
La double boucle inscrite dans le schéma a fait l’objet d’un consensus car elle permet de rattraper le retard pris dans notre département en matière de transports en commun. Tous ces tronçons sont d’une égale importance à nos yeux et il ne s’agit pas pour la Seine-Saint-Denis de choisir l’un ou l’autre mais de voir se réaliser et l’un et l’autre.
Ce projet global est un outil essentiel pour lutter contre les inégalités territoriales et pour faire de la Seine-Saint-Denis un territoire de développement pour la métropole francilienne. Il s’agit bien d’améliorer les transports du quotidien de milliers d’habitants, de faciliter l’accès aux pôles créateurs d’emplois, de construire un territoire plus égalitaire.
Je demande donc au gouvernement de lever rapidement les inquiétudes légitimes des habitants de la Seine-Saint-Denis et d’inscrire dans le projet de loi de finances les moyens nécessaires à l’avancement de ce projet.