Avec les élus socialistes de la Seine-Saint-Denis, nous sommes activement mobilisés pour défendre les postes des 3300 salariés PSA que la direction du groupe voudrait aujourd'hui supprimer.

Ce combat est porté en plus haut lieu: le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'en est saisi dès son entrée en fonction. J'ai d'ailleurs été convié à participer, vendredi dernier, à une réunion de travail, aux côtés notamment de Claude Bartolone, de Daniel Goldberg, de Gérard Ségura, et de Jean-Paul Huchon, ainsi que les élus de Rennes, avec le ministre, qui s'est montré extrêmement combatif et nous a assurés de sa détermination à ne pas laisser une telle catastrophe se produire.

D'autant que la direction de PSA a délibérément caché ses intentions pendant plus d'un an, très certainement à la demande de N.Sarkozy et du gouvernement.

Nous ne baisserons pas les bras. Le séisme serait bien trop violent pour les salariés, leur famille et notre territoire: la Confédération générale des PME estime en effet que la décision de PSA menace indirectement plus de 7000 emplois dans les services et le commerce du département.

L'édition 93 du Parisien de ce matin rendait compte de l'engagement des élus du territoire en faveur des salariés d'Aulnay.