La Seine-Saint-Denis est plus à l’honneur que jamais. Depuis le 26 juin, en effet, Claude Bartolone, député du département et président de son Conseil général, préside l’Assemblée nationale. Il devient ainsi le 12e homme de la Ve République à occuper cette très haute fonction, dans la lignée de ses prédécesseurs de gauche Louis Mermaz, Laurent Fabius, Henri Emmanuelli et Raymond Forni.
C’est donc dans les habits du 4e personnage de l’Etat que s’est glissé Claude Bartolone, ce pur produit de la République de l’égalité dans laquelle l’école a toujours constitué le creuset des origines géographiques et sociales, ce séquano-dyonisien élu député de la Seine-Saint-Denis pour la première fois en 1981 et continuellement réélu depuis, ancien maire du Pré-Saint-Gervais, nommé Ministre délégué à la Ville au sein du gouvernement de Lionel Jospin en 1998 puis élu, dix ans plus tard, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis.
L’histoire de Claude Bartolone, c’est celle de la fédération des forces socialistes et de leur ancrage dans un département où tout était à bâtir. Celle, aussi, d’un homme qui s’est construit par la force de sa volonté, hissé jusqu’au sommet pour mettre sa notoriété nationale au service des habitants de notre département.
Avec la fierté que l’un de ses enfants ait franchi la porte de l’hôtel de Lassay, mais aussi grâce à l’élection d’un président du groupe PS tout droit sorti de son giron en la personne de Bruno Le Roux, la Seine-Saint-Denis prend enfin toute la place qui est la sienne dans l’architecture de notre République d’aujourd’hui. De nombreuses batailles restent à mener. Nous comptons sur eux pour, plus que jamais, défendre les intérêts de notre territoire qui, on ne le dira jamais assez, épousent ceux de la nation toute entière.